Ils comprennent le contrôle périodique de l’état de santé, l’administration des médicaments, et les pansements. Aussi simples soient-ils, ils exigent généralement une contention efficace, car le chat n’est pas un animal patient.
Maintenir votre chat
Pour tenir un chat, il faut, d’une part, le mettre en confiance et d’autre part, avoir des réflexes rapides pour renforcer la prise s’il tente de s’échapper. Il est souvent préférable de maintenir que de contraindre, mais il faut toujours garder la possibilité de bloquer l’animal s’il manifeste des velléités de fuite ou d’agressivité. Attention aux dents et aux griffes!
La façon la plus simple d’immobiliser un chat consiste à le poser sur une table, à le saisir d’une main par la peau du cou, très haut derrière la tête, et à tenir de l’autre les pattes arrière. Une deuxième personne peut maintenir les pattes avant et, si nécessaire, le chat peut être plaqué contre la table. Ce type de contention est utile pour la prise de température, qui se fait avec un thermomètre ordinaire, préalablement vaseliné et introduit par voie rectale. Il faut toujours prendre la température d’un chat qui paraît triste et se comporte d’une façon anormale. Cela permet de faire la différence entre une indisposition passagère et une affection plus sérieuse. La température du bout du nez n’est pas une indication suffisante, car elle ne correspond pas forcément à celle du corps.
Les badigeonnages de la bouche, en cas de gingivite ou d’ulcération, obligent à ouvrir celle-ci. Pour cela, on maintient d’une main la tête en la tenant en arrière des oreilles et, de l’autre, on abaisse la mâchoire inférieure en appuyant le doigt sur les incisives. Il est souvent nécessaire de faire tenir les pattes antérieures par un aide pour éviter les coups de griffes.
Donner un médicament
On procède de la même façon pour faire absorber une pilule. Il faut introduire le médicament le plus loin possible dans la cavité buccale et refermer très vite la bouche. Le chat est ensuite maintenu quelques secondes la bouche fermée, la tête légèrement renversée en arrière. En palpant le pharynx, on peut déclencher la déglutition.
Pour administrer des liquides à un chat, le plus simple est d’utiliser une seringue sans aiguille. On introduit l’embout de celle-ci entre les dents de l’animal, et on lui instille doucement la potion en le laissant déglutir.
Faire une piqûre
Les injections que l’on pratique le plus couramment chez le chat sont les piqûres sous-cutanées. Elles ne présentent pas de difficultés particulières, et il est important de savoir les faire, car cela peut rendre de très grands services. La peau des animaux étant nettement moins sensible que la nôtre, l’opération est assez simple. Seringue et aiguille doivent être soigneusement stérilisées. On choisira des aiguilles de 2 cm de longueur et e 0,6 ou 0,7 mm de diamètre.
L’injection est pratiquée à la base du cou, entre les épaules. On désinfecte la peau avec de l’alcool ou de l’éther. Il faut soulever la peau en la pinçant et introduire l’aiguille d’un coup sec, parallèlement au corps. Lorsqu’on a traversé la peau, ce que l’on sent parfaitement, il faut injecter rapidement le produit pour éviter que le chat ne réagisse, malgré la contention.
Faire un pansement
Faire un pansement est généralement simple. Le faire tenir est beaucoup moins aisé. La meilleure solution consiste à commencer comme pour un pansement ordinaire, avec de la gaze maintenue par une bande de crêpe ou de gaze, et de terminer en entourant le tout d’un sparadrap élastique et très adhérent, qui débordera largement sur le poil. Pour l’enlever plus facilement, il faudra l’imbiber d’alcool ou d’éther. Sur la tête, on ne peut faire tenir un pansement qu’en perçant des trous dans la bande pour y passer les oreilles.
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